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Grâce à l’engagement de nombreuses familles, l’accueil de lycéens étrangers prend une nouvelle dimension. Cette année, cinq élèves venus d’Allemagne, de Croatie, de République tchèque, du Mexique et d’Espagne ont rejoint l’établissement, accueillis en famille ou à l’internat.

Une expérience riche, qui favorise l’immersion culturelle, le partage et l’apprentissage des langues pour tous : élèves, familles et enseignants.

Ainsi, chacun peut mesurer l’importance de la maîtrise des langues étrangères pour mieux communiquer et s’ouvrir au monde. Dès décembre, quatre jeunes Australiennes viendront également rejoindre la communauté éducative.

Cette dynamique s’ajoute aux nombreux voyages scolaires organisés en Europe, ainsi qu’à l’échange instauré depuis trois ans avec un lycée new-yorkais, dont la prochaine rencontre aura lieu le 17 octobre.

C'est une première en Ardèche, le lycée Jules Froment est la première école a intégrer une section JSP dans son établissement.

Pour assurer le bon fonctionnement de cette formation, il est proposé aux élèves de suivre 4h00 de cours par semaine (les mardis et jeudis de 16h00 à 18h00).

La mise en place de cette section est portée par la commission JSP de l'UDSP 07, en collaboration avec avec le SDIS 07, sous le couvert du CSP Aubenas, en convention avec le lycée.

Une visite d'inauguration a eu lieu le jeudi 4 septembre 2025,  en présence du capitaine Jean-Louis CHAZE (président de l'UDSP 07), Sandrine GENEST (conseillère départementale représentant le président du SDIS Pierre MAISONNAT), Richard BARTHÉLEMY et Magali UBEDA (directeur et directrice adjointe du lycée), Daniel ARMAND et Maurice ARLAUD (membres de l'Union, formateurs et conseillers pédagogiques JSP du SDIS), Jean LAGUNA et Abdelatif BENJILALI (enseignants référents), le capitaine David AUZAS (chef de centre du CSP Aubenas) et son adjoint Eric MICHELON, ainsi que le lieutenant Jérôme SOUCHE (représentant le groupement Sud).

Toutes nos félicitations à l'ensemble des jeunes de la section JSP et nos vœux de réussite pour cette première année de formation !

Ce ne fut pas une décision facile pour l’équipe pédagogique de choisir parmi les nombreux élèves formidables de seconde de la section euro qui seraient sélectionnés pour participer à l’échange à New York. Les 20 élèves qui ont commencé à travailler sur le programme seront bientôt jumelés avec leur correspondant américain. Cela leur permettra de commencer à échanger via les réseaux sociaux avant leur départ pour Bronxville High School, à New York, en octobre.

Nos élèves sont très occupés : ils lavent des voitures et préparent des gâteaux… tout cela pour récolter des fonds pour leur voyage et les activités sur place, mais aussi pour commencer à collaborer dans le cadre de ce programme qui s’étendra sur toute l’année.

Les 2 dernières manches qualificatives se sont déroulées à Vogüe pour une épreuve multisport et à la base nautique de Dugradus pour une initiation au kayak.

L'occasion pour les élèves de mettre les nouveaux maillots de l'association sportive.

Prochaine étape : la finale avec la descente des gorges de l'Ardèche avec bivouac pour les 12 sélectionnés.

Le 31 mars dernier, nous avons reçu l’auteure jeunesse ardéchoise Maryvonne Rippert au CDI du lycée général et technologique Jules Froment. Les élèves, dans le cadre des cours de français, ont lu son roman Marche ta peine, dont les thèmes principaux sont le harcèlement et la résilience.

La classe de 2^nde 1 du lycée et la classe de 3^e 4 du Collège St-François d’Assise ont préparé la rencontre ensemble à la médiathèque Jean Ferrat le 20 mars, puis en classe avec leurs professeures de français et professeures documentalistes.

Le livre de Maryvonne Rippert sélectionné cette année pour le Prix des Incorruptibles, auquel la classe de 2^nde 1 participe, a fait partie des œuvres lues par ces deux classes.

Collégiens et lycéens ont commencé l’échange en demandant à l’auteure de retracer son parcours. Ils lui ont demandé ensuite d’expliquer son travail d’écriture, notamment l’écriture d’une série de livres (les Blue cerises), écriture partagée avec d’autres auteurs. L’échange a été ponctué à Maryvonne Rippert par des présentations de productions des collégiens et lycéens autour de Marche ta peine : un passage mis en voix, des avis littéraires sur le roman, des chansons venant illustrer les thèmes du roman, une autre première de couverture, ainsi qu’un marque-page avec lequel l’auteure est repartie.

La rencontre s’est terminée bien sûre par une séance de dédicaces.

L’auteure nous a offert gracieusement un certain nombre de ses livres que vous pourrez venir emprunter au CDI.

Voici quelques témoignages d’élèves sur ce qu’ils ont retenu de la rencontre :

• « J’ai apprécié l’échange avec l’auteure, je n’avais jamais rencontré d’autrice. Donc j’ai trouvé ça super de pouvoir poser des questions, de créer de nouvelles choses sur le livre et le lui faire découvrir. J’ai aussi beaucoup aimé la présentation de ses autres livres. »
• « Ce qui m’a marqué est le fait de nous expliquer comment c’est dur de trouver des inspirations ou de commencer ou finir le livre, qu’il faut trouver des bonnes idées pour captiver le lecteur. »
• « Ce qui m’a marqué, c’est la passion avec laquelle elle écrit ses textes. »

Mardi 11 mars 2025, dans l’amphithéâtre du lycée Jules Froment à Aubenas, une représentation de la pièce de théâtre de l’absurde Pour un oui ou pour un non a été interprétée par deux comédiens professionnels de la Compagnie de l’Imprévu. Un moment intense, entre tensions verbales et silences lourds de sens.

Cette représentation s’inscrivait dans le cadre des cours de français, avec pour objectif de découvrir concrètement le théâtre de l’absurde, ce courant apparu au XXe siècle.

Dans la pièce de Nathalie Sarraute, deux personnages se retrouvent pour discuter… ou plutôt, pour régler leurs comptes. Tout commence par un échange banal, mais rapidement, le ton monte. À cause d’un mot, d’une intonation mal perçue, d’un simple “C’est bien, ça”, le dialogue dégénère. Les deux amis se confrontent, s’accusent, se blessent, sans jamais en venir aux mains : tout se joue dans la parole — ou dans le silence.

Ce qui frappe dans cette représentation, c’est la qualité du jeu d’acteurs. Dans un espace aussi restreint, chaque geste, chaque mot compte. Les comédiens ont su transmettre une véritable intensité. La mise en scène, volontairement épurée, a mis l’accent sur l’essentiel : le langage. Pas besoin de décor sophistiqué ni de lumière spectaculaire.

Côté public, certains élèves ont réagi avec surprise ou gêne face aux échanges tendus, d’autres ont été impressionnés par la capacité des comédiens à transmettre autant d’émotion à travers si peu d’action. C’est justement là la force du théâtre de l’absurde : faire réfléchir, déranger parfois, mais surtout interroger le spectateur.

En sortant, chacun avait sa propre lecture de la pièce. Un simple malentendu peut-il vraiment briser une amitié ? Le langage est-il un outil de communication… ou de séparation ? Autant de questions laissées en suspens.

Andy Degas, élève de première

Ce même jour, d’autres élèves ont assisté à la pièce plus connue du grand public : Le médecin malgré lui, de Molière.

Ces 1^er et 2 avril 2025, huit élèves du lycée étaient à Paris pour la remise du Prix lycéen de SES (sciences économiques et sociales) avec leur professeur, M. Meynier, qui est aussi coordonnateur national de ce prix.

Le premier jour, les élèves ont identifié les inégalités socio-spatiales parisiennes en réalisant de mini-enquêtes de terrain de sociologie dans les rues du Triangle d’or (avenues Montaigne, des Champs-Elysées et George V) et dans le quartier populaire de Belleville. Les surprises ont été au rendez-vous !

Lilou nous dit : “Mon moment préféré du séjour a été les expériences sociologiques, car elles m’ont permis d’échanger et de rencontrer des personnes avec lesquelles je n’aurais jamais parlé habituellement, comme le personnel des boutiques de luxe.”

Le lendemain était consacré aux rencontres avec des auteurs du Prix lycéen de l’an dernier et de la sélection de cette année. Le prix 2024 a été remis à Claire Alet, co-auteure du roman graphique Capital et idéologie, adaptation du livre de l’économiste de renom Thomas Piketty.

Pour Tiffaine, Augustine et Ines : « À travers les conférences, nous avons pu dialoguer avec les auteurs et mieux comprendre les enjeux de leurs ouvrages. De formidables rencontres, avec des idées et des connaissances remarquables. »

Ce fut donc un séjour très stimulant sur les plans intellectuel et humain.